Le prédateur – section pour les parents

Cette histoire vise à sensibiliser les enfants – et leurs parents – à la protection de leur réputation en ligne et à la cyberintimidation.

Dans l’histoire, Maxe vit une situation de cyberintimidation, où une personne anonyme cherche à nuire à sa réputation en s’emparant notamment de photos d’elle trouvées sur Internet. Pour un parent, il n’est jamais facile d’apprendre que son enfant est victime de ce genre d’attaque. Néanmoins, vous pouvez contribuer à la prévenir et à mieux y réagir.

Attention aux publications sur votre enfant !

Les publications que vous faites au sujet de votre enfant sur les médias sociaux ne sont pas sans risques. Les photos, vidéos et autres informations partagées sans son consentement pourraient lui nuire, même des années plus tard. Elles pourraient lui causer de l’embarras et être employées par des intimidateurs.

Aussi, des renseignements qui vous semblent anodins, comme la date d’anniversaire de votre enfant, peuvent être usurpés par des fraudeurs pour faire un vol d’identité. Des photos de votre enfant peuvent même être détournées à des fins de pornographie juvénile.

Conseils

■ Réfléchir avant de publier. Il est difficile de contrôler une information après qu’elle ait été mise en ligne. Évitez de publier des contenus embarrassants, comportant de la nudité ou qui révèlent des renseignements personnels sur votre enfant.

■ Mettre vos comptes en mode privé. Ne partagez vos publications qu’avec des personnes de confiance et assurez-vous qu’elles ne sont pas affichées publiquement.

Demander l’accord d’une personne avant de publier à son sujet. Si votre enfant est en mesure de comprendre que vous faites des publications à son sujet, demandez-lui son consentement avant de publier. S’il vous demande de supprimer une publication sur lui, accédez à sa demande.

Pour en savoir plus, consultez la page d’information d’Option consommateurs.

Identifier et faire face à la cyberintimidation

La cyberintimidation se traduit le plus souvent par des messages méchants ou insultants envoyés à répétition. La diffusion de rumeurs sur une personne pour endommager sa réputation est aussi possible.

Un imposteur peut se faire passer pour une autre personne pour nuire à l’enfant, en ouvrant notamment un faux compte à son nom. Un intimidateur peut aussi convaincre une personne de partager des informations gênantes sur l’enfant, puis diffuser ces informations. Il peut même faire de la sextorsion, soit obtenir des images sexuellement explicites d’une personne et menacer de les diffuser en ligne.

Sur Internet, le contenu persiste et peut parfois être impossible à supprimer. Il peut toujours être partagé à nouveau, de sorte qu’il est bien plus difficile d’« oublier ».

Conseils

■ Rester à l’écoute de votre enfant. Assurez-vous que votre enfant est à l’aise de vous confier une situation problématique. Il ne faut pas porter de jugement ou aggraver la situation.

■ Apprendre à votre enfant les démarches à faire s’il subit de la cyberintimidation : (1) cesser la communication avec la personne; (2) bloquer les messages d’un intimidateur; (3) documenter et conserver des preuves de la situation; (4) en parler à une personne de confiance.

■ Avec l’accord de l’enfant, convenir des meilleures mesures à prendre. Vous pouvez signaler la cyberintimidation aux entreprises telles que les médias sociaux ou les fournisseurs de services de télécommunications. Vous pouvez également contacter l’école de votre enfant.

■ Certains gestes de cyberintimidation peuvent constituer des actes criminels. C’est le cas du conseil au suicide ou des menaces. Vous pouvez signaler la situation à la police.

■ Si l’enfant vit des troubles psychologiques en raison de la cyberintimidation, n’hésitez pas à obtenir l’aide d’un professionnel.

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Pas si vite!

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